ALAIN BORER
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Le ciel & la Carte
 Carnet de voyage dans les mers du sud à bord de la Boudeuse
Dans ce récit déconcertant et jubilatoire, Alain Borer nous emmène aux antipodes sur un océan qui n’a de pacifique que le nom. Cet embarquement pour Cythère (tel est le nom que donna Bougainville à Tahiti) à bord du trois-mâts La Boudeuse (nommé ici La Gerbeuse), lors d’une expédition à la découverte des « peuples de l’eau » consiste tout autant à tout faire pour descendre du bateau.
 Invitation au voyage autant qu’à ne pas voyager, Le Ciel & la Carte est une allégorie sur l’enfer et un poème approfondi sur le paradis, une farce hilaro-tragique à surprises multiples qui délivre au passage, une analyse politique percutante sur les essais nucléaires, ou telle autre, lumineuse, sur l’invention par Bougainville du paradis moderne (« pavé de Mai [17]68 »). S’il était un traité de philosophie, ce qu’il est aussi sur les bords, ce mémorable récit de voyage tiendrait en cette seule pensée : « Quand est-ce que tout cela va finir ? »
Prix Pierre Mac Orlan 2010
 Prix de l’Académie française Maurice Genevoix 2011
 Prix Mémoire de la mer 2011
 Prix Polynésie 2012
 Joseph Conrad Award 2012
 
			Le ciel & la carte
 Carnet de voyage dans les mers du Sud
 à bord de La Boudeuse
 Seuil, 2010
Un message téléphonique de Régis Debray
Un message de Charles Dobzynski
▪ Remise du Prix Mémoire de la Mer 2011
  Corderie Royale de Rochefort Sur Mer >
 ▪ Café Littéraire Etonnants Voyageurs 2010
 Onglet vidéo
▪ 20 septembre 2016 : Évreux, Médiathèque
La départure
 L’homme a inventé le voyage mais pas le départ ; le voyage est de l’ordre du désir mais le départ n’appartient qu’au Réel, qui est fatal…
monologue du hunier
 Jamais je n’oublierai le bleu des mers du Sud. Un bleu ! Mais un bleu ! Oh ! Ah !… Outremer ! Rien n’est plus pur, plus beau, plus précieux, plus radieux, que le bleu du « Grand Océan »…
Pacifiques méharées
 Le voyage, comme l’art, atteint au but qu’il n’a pas. On voyage (forme continentale) pour rencontrer l’Autre ou soi-même, pour voir là-bas si l’on y est ; dans le voyage des mers du Sud (forme océanique)on fait cette découverte, qui n’est pas de tout repos, celle d’un infini pays où ne pas voyager.
